Forgive me Father, I have sinned  

Se lever à l’aube tous les matins ou presque. Une routine que j’ai déjà aussi longtemps que je puisse m’en souvenir. Faire un jogging jusqu’au port et entamer une série de sport là-bas sous la brise de l’océan. C’était aussi mon programme pour le dimanche. Vivre sainement après la seconde chance qui m’a été donnée. Prendre soin de soin sans allez dans l’excès. Se préparer pour aller à l’église après. Jamais de mon souvenir je n'ai raté une messe. J’étais toujours parmi les premiers et je ne sortais que plus tard quand le Père me priait de partir. On a toujours des péchés a confessé. J’essayais pourtant d’être irréprochable, mais le péché semblait toujours resté en moi, des péchés dont on ne pouvait se défaire.

Je restais à la fin de la messe accoudé contre les bancs devant moi la tête reposant sur mes bras. Ce que je faisais toujours allait arriver. Allez dans un confessionnal avec le Père de la paroisse de Storybrooke. Se confesser apaisé mon âme, quelques temps du moins. Jusqu’à la prochaine messe du moins. J’étais sur le point d’y aller quand j’entends des pas dans l’allée de l’église se dirigeant vers moi. Je pensais que c’était mon Père quand je relève la tête et que je vois une jeune femme s’installer à côté de moi. Quand elle m’adresse la personne je regarde autour de moi pour être sûr qu’elle s’adresse bien à moi, mais apparemment on est seul donc... Parler aux femmes, je ne sais pas comment faire. Ça ne m’intéresse pas. Je la regarde enfin, combattant ma timidité pour la regarder dans les yeux avant que mon tic ne me prenne et que je me gratte l’oreille en détournant les yeux. J’avais déjà remarqué cette femme. Elle venait elle aussi tous les dimanches à l’église, mais jamais je n’ai pensé à lui adresser la parole. Je préfère rester solitaire.

« On a tous des choses à confesser, pas vrai ? Mais disons plutôt que c’est mon rituel, me purger chaque semaine. Une action me hante depuis des années et ça m’aide quelques fois. Et vous ? pas que vous soyez obligé de me répondre. Enfin je veux dire que.. c’est personnel ça se trouve et je… je suis pas prêtre et… »

Je me racle la gorge en regardant à l’opposé de la femme sentant mes oreilles rougir et me mordant l’intérieur de ma joue pour ne pas dire d’autre sottise. Je ne sais pas comment parler à la gente féminine.